Laboratoires associés

Ouverture aux équipes de recherche extérieures, du domaine privé et public

CBGP Centre de Biologie pour la Gestion des Populations

Les programmes de recherche fondamentale et finalisée développés au CBGP concernent de nombreuses espèces animales appartenant exclusivement à la biodiversité « sauvage » : arthropodes ravageurs ou auxiliaires des cultures et micro-mammifères réservoirs de pathogènes zoonotiques, dont la question de la gestion est posée par les changements de pratiques agricoles, la réponse aux crises sanitaires agricoles, le maintien de la biodiversité et la santé

Les objectifs sont de caractériser, comprendre et prédire l’organisation de la biodiversité d’arthropodes d’intérêt agronomique, les dynamiques éco-évolutives dans les agrosystèmes et les écosystèmes naturels, l’écologie et l’évolution des systèmes zoonotiques. Le CBGP est structuré en trois axes d’animation scientifique (Caractérisation et évolution de la Biodiversité ; Ecologie et génétique évolutive des populations ; Ecologie et Evolution des Zoonoses). Les recherches s’appuient sur quatre plateaux techniques (Collections ; Biologie moléculaire ; Serres, élevage et phénotypage d’arthropodes ; Calcul scientifique et gestion des données) pour développer des approches variées : systématique, génétique et génomique des populations, écologie des communautés et modélisation. Le CBGP héberge également l’Unité d’Entomologie et Botanique de l’ANSES et l’antenne Languedoc-Roussillon de l’OPIE.

En lien direct avec les thématiques du Vectopole Sud, le CBGP s’intéresse à décrire les populations et les communautés d’arthropodes vecteurs de phytopathogènes (ex. des insectes vecteurs de la bactérie phytopathogène Xylella fastidiosa) et à l’écologie de différentes zoonoses impliquant les rongeurs et transmises par les puces (ex. la peste, les trypanosomiases atypiques) ou les tiques (ex. la borréliose au Sénégal).

L’unité d’Entomologie et Botanique du Laboratoire de la Santé de Végétaux de l’Anses est associée au Vectopole Sud.

L’unité d’entomologie et plantes invasives du Laboratoire de la Santé des Végétaux (Anses-LSV) exerce pour le compte du ministère en charge de l’agriculture une activité de référence, de recherche et de veille scientifique dans le domaine de l’entomologie d’une part et dans le domaine des plantes invasives d’autre part.

Les compétences du laboratoire couvrent l’ensemble des insectes et acariens phytopathogènes et auxiliaires ainsi que les plantes exotiques envahissantes.

Laboratoire National de Référence (LNR) pour le Ministère en charge de l’agriculture, l’unité est également Laboratoire de Référence pour l’Union Européenne (LRUE) pour les insectes et les acariens.

Elle assure des prestations d’identification d’arthropodes et de plantes d’intérêt agronomique à la profession agricole, incluant les vecteurs de maladies végétales. En tant que laboratoire associé, elle apporte un soutien au Vectopole Sud pour les demandes concernant l’identification des vecteurs et ravageurs des plantes. Elle est également en capacité d’organiser en fonction des besoins des formations ciblées.

InTheRes – insectarium de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse

Innovations Thérapeutiques et Résistances est une unité dédiée aux innovations thérapeutiques. Son but est de réduire l’usage des antibiotiques et des antiparasitaires afin de lutter contre les résistances des bactéries et des parasites.

Localisée sur le campus de l’ENVT, la zone insectarium (pas de niveau de confinement) du Laboratoire de Parasitologie héberge et élève diverses espèces d’insectes vecteurs non infectés : Phlebotomus perniciosus, Aedes aegypti, Aedes albopictus, Stomoxys calcitrans et Ctenocephalides felis.

D’une surface d’environ 100 m²,  l’insectarium est constitué :

  • de locaux polyvalents climatisés à éclairage contrôlé, permettant l’élevage et le maintien de ces diverses espèces et souches d’insectes ainsi que l’étude de leurs traits d’histoire de vie,
  • d’une pièce climatisée et équipée pour les tests de sensibilité aux insecticides.

L’activité de recherche actuelle porte principalement sur l’étude des mécanismes de résistance de la Puce du chat (C. felis) au fipronil et de la mouche d’étable (S. calcitrans) aux pyréthrinoïdes par des essais in vitro.